Adrien Guilleminot est journaliste à L'Entreprise... L'année dernière j'ai été assez marqué par un article qu'il a écrit et qui est un des élements déclencheurs de mon envie de regrouper des professionnels passionnés de course à pied... En voici quelques extraits...
... Au dernier salon Marathon Expo de Paris, 38 % des visiteurs étaient des cadres supérieurs ou des professions libérales. Qu'est-ce qui les fait courir ?... Au départ, pas forcément l'amour de la course à pied. La plupart des managers que nous avons rencontrés partageaient les idées reçues sur la course : une activité solitaire, pas très ludique... Certains s'y sont pourtant risqués par défaut, comme Clem Garvey, le PDG de NRG France, le numéro 3 du copieur numérique en Europe. « J'avais repris le karaté, que je pratiquais dans ma jeunesse, explique-t-il. Souvent pris par le temps, j'ai raté de plus en plus de cours et j'ai dû abandonner. Pour continuer à faire du sport, j'ai suivi les conseil d'un coach, qui me proposait un programme d'entraînement pour courir le marathon. » D'autres s'y mettent par nécessité, comme Sébastien Breteau. Le PDG de Sebo, qui cherchait à perdre du poids, a mené de front course et régime il y a trois ans, et a fini son premier marathon un an plus tard. D'autres, enfin, se sont laissé... entraîner. « Je m'y suis mis à la suite d'un pari avec deux amis, se souvient Pierre Lasry, PDG de Lowendal Group, un cabinet de conseil en optimisation des coûts. Autant dire qu'au début le défi nous semblait insurmontable... »... Tous relèvent l'adéquation entre leur vie professionnelle prenante et la pratique de la course à pied : pas d'entraînement à horaires fixes... et une simple paire de baskets pour tout équipement...Un effort intense mais régulier recharge les batteries au lieu de fatiguer. « Si je ne courais pas, je ne pourrais pas tenir le rythme professionnel que je m'impose », soutient Pierre Lasry... La pratique du marathon est valorisante à plus d'un titre pour les managers. D'abord parce qu'ils y réussissent, et progressent régulièrement. Affaire d'esprit de compétition, sans doute : « Dans tous les domaines, j'ai besoin de mettre la barre plus haut pour avancer, note François-Xavier Mounier. Dans mon job comme dans mes baskets, je retrouve cette même culture du challenge. »... Même les plus dilettantes, comme le fondateur d'Alapage et actuel patron de Maxicours.com, Patrice Magnard, résument l'esprit de l'épreuve ainsi : « Si je démarre, je termine, même à plat. »... Aux antipodes du cliché du sport individuel et donc égoïste, le marathon peut aussi se révéler facteur de cohésion. D'abord parce que les coureurs ont le sentiment de faire partie d'une communauté : « Il y a une forme de connivence entre nous, relève Damien Palacci, manager chez Bearingpoint. Je discute souvent course à pied avec mes collègues et clients qui en font. » Utile pour tisser des réseaux, mais on peut aller plus loin dans la démarche. « Chez Cisco, nous prévoyons de monter une équipe pour un marathon en 2004 », dit François-Xavier Mounier. Une bonne façon de motiver ses troupes, envisagée également pour 2005 chez NRG France. Cette entreprise a l'habitude de lier son image à celle du marathon, puisqu'elle sponsorise celui de Londres. Et son patron propage le virus. « En séminaire, je propose à mes collaborateurs de venir avec moi le matin, raconte Clem Garvey. Ça renforce la cohésion. Je fais la même chose lors de la réunion annuelle avec nos distributeurs. » Alors, discipline à usage professionnel, le marathon ? Pas seulement. « La satisfaction personnelle est très forte quand on franchit la ligne pour la première fois, assure Sébastien Breteau. Cela change l'opinion qu'on a de soi-même et le regard des autres. » Pour Luigi Gropallo, « il y a un côté festif, et un effet d'entraînement psychologique énorme ». Une dimension surtout sensible dans les grands marathons anglo-saxons. « Pour mon premier marathon, on m'avait conseillé d'imprimer mon prénom sur mon tee-shirt, raconte Clem Garvey. Je l'ai fait sans conviction... Mais des milliers de personnes qui crient "Come on, Clem !" sur le bord de la route, c'est fantastique ! »
quel marathon choisir en tant que 1er marathon ?
Rédigé par : jean-philippe | 25 février 2007 à 16:09
J'ai couru mon premier marathon l'année dernière... J'ai choisi celui du Médoc pour l'ambiance extraordinaire car mon objectif était de le terminer plutôt que de faire un temps... J'ai adoré!
De plus il faut bien 2 à 3 mois de préparation, c'est plus simple pour moi de trouver du temps en été... Donc un marathon en septembre, c'est idéal... Cette année nous sommes plusieurs à aller courir Berlin (30 sept.)...
Rédigé par : nicolas | 27 février 2007 à 10:11
Pour un premier marathon, mieux vaut choisir à mon avis : un grand marathon cad un de ceux qui rassemblent 20-30 000 personnes .
Au milieu de la foule, tu seras constamment "entrainé" , "motivé" .
Quand tu auras mal, ou que tu auras un passage difficile, le coureur à ta droite ou à ta gauche sera dans le meme état.
Tu ne seras jamais seul et ca , c'est super important .
Car ce marathon, tu l'auras préparé conscienscieusement pendant des semaines et rien que pour cela tu voudras aller au bout de ton rêve qui 42.195 km plus loin sera une realité.
Etre entouré,soutenu, encouragé par d'autres coureurs te permettra d'aller chercher au fond de toi des tresors insoupconnés et feront de toi aussi : un marathonien
Un marathon est qq chose de magique à vivre, alors autant le partager :-)
Tu as posté ce message en Février, alors peut etre fait tu partie à présent de la tribu des marathoniens !
Rédigé par : webelette | 25 mai 2007 à 23:11