Quelque soit l’activité du jour le 1er reflexe au saut du lit est de boire (eau plate du robinet ou eau de source) un grand verre d’eau pour réhydrater et réveiller le corps (intestins)... A jeun oui mais avec du sucre !
Contrairement au glycogène musculaire qui ne concerne que les muscles, les réserves de sucres issus du foie (réserve hépatique) alimentent et régule la glycémie (taux de sucre sanguin). La glycémie permet de nourrir les cellules nerveuses et les globules rouges, via la circulation sanguine et donc de faire fonctionner voire d’optimiser de nombreux organes. Le cerveau par exemple se nourrit exclusivement de sucre à raison de 4g/h (l’équivalent d’1 morceau de sucre blanc).
Suite à une nuit de jeûne votre glycogène hépatique (environ 60g de réserve) peut se trouver réduit de moitié dés le lever du jour, surtout si le diner fut léger en féculents. Dans ce cas, le corps va se trouver irrémédiablement et rapidement carencé en énergie après une vingtaine de minutes d’effort, si un apport de sucre extérieur ne lui est pas fournit rapidement. Pour éviter de subir une fringale soudaine sans pénaliser la mobilisation des graisses, objectif du sport à jeun, la règle veut que votre repas de la veille au soir soit suffisamment riche en hydrate de carbone (pâtes, riz, semoule, pomme de terre…) pour respecter l’adage qui dit que « les lipides ne brûlent qu’au feu des glucides !! »
Emportez également avec vous une source de sucre rapide un porte bidon cycliste à ceinture abdominale ou Camelback) qui sera composé d’une boisson énergétique de l’effort ou d’un mélange d’eau additionnée de sucre (ex sirop) très diluée, afin de maintenir cette glycémie dans des valeurs respectables dans le cas ou votre séance dépasse 45mn en continu ou que votre diner fut pauvre en glucides lents.
En savoir plus : Le site > http://www.nutri-sante.com
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