Anton Krupicka est une des stars de l'Utra Marathon... Avant la sortie du film Indulgence qui lui ai consacré, il exprime dans cette vidéo pourquoi il est accro à cette discipline, à la montagne. Pourquoi il a choisit cette vie..
Un post intéressant d' Emma sur une course Australienne... Voici le texte :"Pour tous les coureurs, la seule vue d'un running shoe sur une pub nous fait tourner la tête. Les Australiens sont vraiment des fous de l'outdoor et des sports , j'étais donc curieuse de voir ce que cachait cette pub un peu énigmatique. Il s'agit "juste" d"une course dans le bush des Blue Moutains : 100 km en un week end. Pour situer la chose, les Blue Moutains sont un peu les Laurentides de Sydney mais Grand Canyons en plus. Spectaculaires et immenses, chaque année des gens en promenade s'y perdent et parfois y meurent, car les secours sont rendus très difficiles par la densité de la forêt.La course Wild endurance sert une bonne cause puisqu'elle soutient la Wilderness society, une organisation communautaire de défense de la nature et de l'envrionnement née en 1976 et bien connue là bas pour avoir mené et gagné de grands combats. Une course très emblématique de l'amour des gens de Sydney pour leur style de vie très proche de la nature et assez unique pour une ville de 4 millions d'habitants..."
La Gore Tex Transrockies est une épreuve mythique qui se déroule chaque année dans les rocheuses... Sa particularité est qu'il faut courir en couple ( 2 femmes, 2 hommes ou mixte )... Si par exemple vous ne trouvez personne, les organisateurs peuvent prévoir de vous trouver quelqu'un le jour du départ... En allant sur le site officiel vous pourrez découvrir un avant goût de ses paysages grandiose... Bonne découverte
Frédéric de Mediacom a réalisé son rêve en participant en terminant à cette course de fou... Chapeau Monsieur!
Et moi qui fredonnais la chanson de Jacques Brel "le plat pays" avant de faire la course des Terrils, j'aurai du me douter que la Belgique et le parc national de Raismes étaient bien distincts...
Alors que les parisiens se "contentaient" de la côte des Gardes, je commandais le menu complet des terrils. Inutile de dire que le parcours était bien gadoueux, histoire de se faire un bon bain de boue! Je vais en décevoir beaucoup, mais pas de problème de puces à l'arrivée, ni de bousculades au départ car nous n'étions que 892 valeureux inscrits à La Sauvage (23kms)!
Le 1er terril pour se mettre en bouche après 1,5km de course, et déjà un bon coup de bourre à se débattre dans la suie pour progresser dans la côte! Le 2ème en plat de résistance en lacet pour apprécier la très belle région près de Valenciennes! Le 3ème avalé en apnée et presque à l'agonie, tout en pensant qu'on est encore loin du château de Versailles! Environ 15 kms de plat (enfin presque) dans la forêt boueuse histoire de bien se crotter les chaussures et se maintenir ses positions!
Enfin, le dessert avec une montée de corde à 3kms de l'arrivée, et un sprint final!
2h08 pour les 23kms, c'est pas mal pour une dégustation des spécialités nordistes! Une bonne bière pour digérer et me revoici d'aplomb pour rentrer faire la sieste devant le match de rugby!
Inutile de vous dire que je vous recommande vivement cette course l'année prochaine! Il y aura même une course de nuit!!!!!
David
Ca y est, je l’ai fait ! Finisher ! 86 Km, 4500 m de dénivelés positifs, 3 pays et 16 heures 45 minutes de course, 15000 calories brûlées.. 307e sur 1600 partants, voila pour les chiffres. Restent les émotions.
L’émotion du départ dans les rues de Courmayeur, au son de la musique de Christophe Colomb.
L’émotion des 3 premières heures de course, le long du balcon d’Arnuva, ou l’on regarde en face les Grandes Jorasses.
L’émotion d’un clair de lune à 2100 mètres, une fois parvenu en haut des Tzeppes.
L’émotion du passage à Trient, en Suisse. 114 habitants, dont 4 engagés dans la course et 100 bénévoles pour gérer le ravitaillement, l’un des plus gros de la course.
L’émotion des milliers de spectateurs, Français, Suisses, Italiens ou d’ailleurs qui, en pleine journée ou au milieu de la nuit, en pleine montagne ou au cœur des villages encouragent chacun de coureurs.
L’émotion d’une arrivée à 5 heures du matin dans les rues de Chamonix, sous les applaudissements des organisateurs et des premiers commerçants qui installent les premiers étalages du marché.
La CCC et à fortiori l’UTMB sont, vous l’aurez compris une course hors norme. Une organisation parfaitement huilée, par l’énergie de milliers de bénévoles et de toute une région mobilisée pour une course.
C’est un parcours exigeant, qui demande une excellente préparation, mais aussi beaucoup de force mentale, pour affronter les éléments : la nuit, le froid, l’altitude. Heureusement cette année, pas de pluie, ce qui nous donnait une motivation supplémentaire pour terminer une édition clémente en termes climatiques.
Pour ceux qui s’en sentent le courage, je ne saurais trop vous conseiller cette course. La CCC (Courmayeur Champeix Chamonix) pour commencer, 86 km qui une fois le statut de « finisher » acquis vous ouvre les portes de l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc).165 km, 9000 m de déniv. positif. Considérée comme le « sommet mondial de la course nature ». Et objectivement la course la plus dure d’Europe. Pour moi, ce sera certainement l’année prochaine…Au départ c’est plus que probable, à l’arrivée, cela dépendra de mon entraînement et de ma volonté.
Elena raconte son expérience : "Allora il verdon..... 168 participans dont 7 femmes !! pas mal non?... Le parcours était très technique (des montées et descentes jusqu'à des sommets de 1.600 m) avec un denivelé positif total de 6.100 m. Je crois que le matin à 3h15 quand j'ai vu les autres participants j'ai pensé que peut-être il vaut mieux que je me dédie à la broderie !
Bref départ pendant la nuit à 4h... Premiers 7-8 km bien, descente parcours facile, on pouvait courir vite mais il fallait pas trop pousser car il faut savoir gérer ses énergies pour après. Aux premières lumières du jour on a longé le lac Saint Croix, des couleurs magnifiques, et un parcours en peu plus difficile car il fallait grimper des rochers et avec la pression des hommes derrière moi j'ai commencé à m'improviser indiana jones alors que je n'ai jamais grimpé un arbre dans ma vie. A 10h j'étais déjà à 1600 m, quelle satisfaction le paysage magnifique, on voyait tout les montagnes du verdon. Ensuite c'était un enchainement de montées et descentes, difficiles mais beau. Le top était les gorges par la beauté naturelle mais elles étaient aussi le pire du parcours (coté technique) car marcher pendant au moins une heure à coté du vide et à une certaine altitude ce n'était pas du tout sûr. J'ai du m'improviser chimpanzé car il y avait des parois à escalader avec des cordes ou à mains nues. Incroyable la force qu'on retrouve en nous pour surmonter des situations qu'on ne connait pas et qu'on a jamais vécu. J'ai eu un moment de faiblesse mentale et je voulais abandonner au 65 car j'avais appris qu'au 85km il y avait encore de la via ferrata à faire pendant la nuit. J'ai rencontré un monsieur avec qui j'ai continué pendant quelques km et j'ai retrouvé vite l'esprit pour continuer et arriver jusqu'à la fin. Par contre je ne suis pas arrivée jusqu'au 100° km (arretée at 75) meme si les jambes tenaient et aussi la tete était là car rationnellement je ne voulais pas prendre des risques plus grands que moi. D'ailleurs ils m'auraient arreté comme ils ont fait avec d'autres gens car un peu trop dangereux et difficile....
ça s'est une synthèse à l'italienne !! :-) en tous cas je suis contente et fière de ce que j'ai fait et du fait que j'ai vu des endroits exceptionnels et rencontré des gens génials (on crée des liaisons avec les gens avec qui on court en longues distances que c'est incroyable). L'année prochaine, ils ont dit, qu'ils vont faire le parcours en sens inverse et enleveront la via ferrata... si c'est comme ça je suis déjà là!!"
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