C'est a peu près ce que j'ai ressenti lorsque j'ai couru mon premier marathon...
A quoi pense le coureur de marathon ? Pense-t-il à ses proches, à ses projets ? La douleur fait-elle remonter des souvenirs oubliés ? Suscite-t-elle des hallucinations ?
Non, le coureur de marathon pense à une chose : le prochain kilomètre, et à une autre : les trois ou quatre prochaines foulées, un piquet à éviter, un virage à ne pas rater, et à une autre chose encore : la bouteille d'eau, les fruits secs, le quartier d'orange. Une ou deux fois par kilomètre, peut-être, il s'accorde une pensée privée : un petit souci, par exemple, un souvenir, un visage. C'est un luxe : s'il laissait son cerveau divaguer, sa concentration se relâcherait un instant de trop et il serait obligé de s'arrêter. Son corps ne suivrait plus. Quoi qu'en disent les physiologistes et les anatomistes, le cerveau est un muscle : sa fonction, c'est de tirer à toute force, toujours un peu plus loin, un corps exténué.
Kilomètre 40. Quarantièmes rugissants. Quarante jours, quarante ans dans le désert. Nous avons couru quarante kilomètres. C'est un nombre énorme et incroyable.
vous trouverez l'ensemble du récit sur le site suivant...
Le site > bloc-notes
MERCI de m'avoir fait découvrir ce sublime récit, qui m'a profondément touchée.
En outre, le site de son auteur est vraiment remarquable.
Une merveilleuse découverte!
Rédigé par : Hush | 26 avril 2007 à 10:24
de rien!...
Rédigé par : nicolas Bard (Né Kid) | 27 avril 2007 à 10:12
Tiens tiens, 'y a comme qui dirait un p'tit air de déjà vu!
(Ouah!C'est moi qui avais écrit ce commentaire dithyrambique?!)
Le recyclage, c'est bien mais bon... ;-)
Rédigé par : Hush | 10 mai 2007 à 23:55
J'ai une opinion sur le sujet : je constate régulièrement pendant mes compétitions (du 10 au semi) que mon esprit se fixe sur des événements récents qui ont généré beacoup de frustration chez moi...du genre j'ai perdu une compétition (d'agence de com' !) dans la semaine, j'ai eu un dîner client le vendredi soir précédent la compétition, j'ai pas réussi à réaliser mes 5 séances par semaine.
Ce qui est étrange, c'est que cela m'apporte une énergie positive pour courir...je vis pas du tout ça de façon négative.
Pour le marathon, c'est vrai c'est différent et plus mécanique.
Rédigé par : Fabrice | 21 août 2007 à 22:07
C'est pareil pour moi... Plus l'événement est frustrant plus cela me booste... Je passe aussi beaucoup de temps à regarder le paysage... J'en ai besoin pour m'aérer l'esprit et ne pas focaliser sur les panneaux kilomètriques!
Rédigé par : Nicolas | 23 août 2007 à 16:34
J'en suis à mon 4ème marathon et je commence à peine à accepter la souffrance des 10 derniers kilomètres.
A quoi pense un coureur de marathons ? Pour moi durant les 30 premier, il pense au plaisir qu'il a à courir au milieu de la foule et à suivre le plan de course qu'il a établi.
Durant les 12 derniers, il ne pense plus qu'à une chose. Oublier les jambes lourdes, garder le rythme, diffuser des pensées positives et terminer...
Lors de mon dernier marathon à Sénart, je ne pensais qu'à une seule chose durant les derniers kilomètres : m'encourager, ne pas me laisser aller des pensées négatives, ne pas envisager de marcher...
Rédigé par : jeanloup | 31 août 2007 à 11:49